L’océan profond qu’il nous faut : le projet international Challenger-150
« L’océan profond qu’il nous faut : le projet international Challenger-150 », conférence animée par Sylvie Gaudron
Sylvie Gaudron propose une heure de conférences et de débats pour présenter l’océan « profond » qui regroupe des habitats marins très variés et hétérogènes (coraux profonds, canyons, suintements froids, sources hydrothermales…), regorgeant de nombreuses espèces encore méconnues. Vous embarquerez sur un bateau océanographique et plongerez quelques instants dans les abysses et découvrirez les merveilles mais aussi les pressions qui s’y exercent.
Pourtant, l’océan profond subit une pression anthropique de plus en plus forte (extraction des minerais comme le lithium etc.). Dans le cadre de la décennie des océans, les scientifiques du monde entier souhaitent approfondir leurs connaissances et comprendre le fonctionnement de cet écosystème pour mieux le protéger, en particulier dans le cadre du programme Challenger-150.
Accueil du public à partir de 18h et début de la conférence à 18h30 dans la salle de conférence de la Station Marine (RdC). La conférence durera 30-45 mn et sera suivi d’un échange avec le public. La conférence est adaptée au grand public mais pas aux enfants en bas âge.
Sylvie Gaudron est Maître de Conférences HDR Sorbonne Université (Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences – LOG), membre du groupe international DOSI (Deep-Ocean Stewardships Initiative) depuis 2014 et impliquée dans le programme international décennal Challenger-150 dans le cadre de la décennie des Océans (2020-2030). Docteure de l’université de Newcastle-upon-Tyne (Grande-Bretagne) en 2003, elle est recrutée en 2007 à Sorbonne Université. Elle y enseigne la biologie animale aux étudiants de licence et de Master. Depuis 2015, elle a rejoint pour sa recherche le laboratoire d’Océanologie et de Géosciences à Wimereux. Elle y poursuit ses travaux sur l’océan profond mais a développé aussi des projets de recherche sur les organismes marins du milieu côtier. Elle développe des approches de modélisation bioenergétique pour comprendre l’adaptation des organismes marins (principalement annélides polychètes, mollusques bivalves symbiotiques ou non) aux changements environnementaux (température et nourriture). Elle a reçu la médaille de Chevalier de l’Ordre du mérite maritime par le ministre de la mer le 27 janvier 2021.